dimanche 20 juin 2010

Colère et fatigue, de l'humain en politique

J'ai repris la route hier matin pour me rendre au pique nique retraites à Crest. Avec le collectif, on a décidé d'investir l'espace public et on s'est installés sur la place du marché. Pas la foule des grands soirs, mais un peu de monde tout de même. Et de la colère, après les annonces du gouvernement. Je ne reviens pas ici sur ce projet de loi, je vous renvoie pour une analyse détaillée et nos propositions au site du PG. Je remarque juste que dans la ville de Mariton, nous n'avons même pas eu droit à la visite d'un flic en civil. Comme je l'ai dit à mes camarades sur cette place, en bas des marches : la peur doit changer de camp ! Et il y faudra pour cela des actions plus marquantes que la remise d'une pétition au préfet ou au député... Les gens autour de nous parlent de plus en plus de grève générale. Le ton doit monter.



J'ai retrouvé à Crest les copains des Alternatifs, du M'Pep, du PC et du NPA, des syndicats CGT, FSU et Solidaires aussi
.
L'accueil était chaleureux, amicalement pressant d'intérêt et de questions quant à mes activités d'élue régionale. Je n'ai que trop tardé, happée par le tourbillon de ces dernières semaines, à mettre en place un véritable circuit d'infos sur tout ce que je fais et devrais faire. Cet été je pose tout à plat, je trie et je souffle.
Je dois dire après cette visite à Crest que quand l'amical rejoint la politique ça change quand même tout, et fondamentalement.



Comme un thème récurrent du week end... Le malaise, heureusement passé, d'Eric Coquerel a ce matin déclenché au sein de notre Parti une vague de sympathie émouvante et fraternelle, et révélé l'attachement que nous nous portons les uns les autres au-delà de nos engagements communs.

Il révèle aussi que nous sommes tous épuisés par cette longue année de luttes, de campagnes et de développement de l'autre gauche. Il nous rappelle enfin qu'il faut aussi savoir se ménager quand on aspire à servir la cause. Nous voici rappelés à l'ordre.


J'ai eu enfin le plaisir ce week end d'avoir la visite de Laurent Maffeis, de passage à Die. Laurent est une des têtes pensantes du PG, celui qui nous alimente de notes argumentés et détaillés sur les banques et les retraites, entre autres. Passé la première incongruité totale de nous retrouver en ce lieu, nous qui sommes habitués à nous croiser au Siège du PG, nous avons assisté ensemble au passage de la transhumance à Die, avant d'aller prendre le café en terrasse avec le Monde et l'Huma Dimanche et de discuter projets pour mon deuxième bouquin... Il y a des fois où le militantisme revêt des formes bien agréables ;)

... Aujourd'hui, j'ai reçu un présent.

Une petite boite à musique qui chante l'Internationale :)

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