Un article rédigé avec Aurélien Bernier, du M'Pep : « L'écologie républicaine pour tordre le cou au capitalisme vert » :
"Nous
le pressentions, mais les débats récents sur la taxe carbone le
confirment : nous sommes confrontés à l'émergence dans la sphère
politique d'une vision libérale de l'écologie dont nous aurions
tort de sous-estimer la capacité de nuisance. Dans les mains de
l'actuel gouvernement, la crise environnementale devient une nouvelle
source de profits, habilement maquillée sous le terme de «
capitalisme vert », et constitue un alibi supplémentaire pour
mettre en œuvre des mesures antisociales.
Comme le rappelle Nicolas
Sarkozy au congrès de Versailles, pour lui, la seule voie pour
sortir de la crise est de « produire plus pour consommer plus
» (sic). Dès lors, tous les moyens sont bons : des superbonus pour
l'achat de voitures électriques, la
relance du nucléaire et des agrocarburants, la promotion
d'énergies « décarbonées » détenues par Areva, les autoroutes
écologiques de Vinci, le marché du carbone et ses projets de «
développement propre »...
De vieilles recettes productivistes
remises au goût du jour, une couche de finance, et le tour est joué.
Rien qui ne vienne perturber le refrain
« croissance-production-consommation » ravalant le
citoyen au rang de consommateur.
Pas la moindre mesure qui
permettrait une redistribution des richesses, bien au contraire.
Pour ceux qui n'avaient pas encore compris ce qui se tramait lors du Grenelle, les choses s'éclaircissent : grâce à l'alibi écologique, le capitalisme se prépare une deuxième jeunesse."
... La suite en kiosque !
Ici le site du Sarkophage, bimestriel dirigé par Paul Ariès que je retrouverai samedi à Vaulx en Velin avec Martine Billard et Gabriel Amard du PG, pour le colloque "Ralentir la ville"